Pas besoin d’aller jusqu’à Saignelégier, au cœur du Jura, pour trouver des Franches-Montagnes. Même si, ici, on leur préférerait presque le « cocktail des prés », une race issue, comme le nom le laisse entendre, de quelques croisements dont seuls les cavaliers expérimentés sauront distinguer la marque. Ou le Paint Horse (littéralement, cheval de couleur), connu pour sa robe tâchetée.
Mais pour découvrir le Mollendruz à dos de canasson, peu importe finalement la monture. L’essentiel est ailleurs. Il est sur les sentiers qui s’enfoncent dans les bois. Il est sur les chemins qui longent les sommets ou serpentent sur les crêtes. Vues imprenables et crinières au vent garanties.


On s’éclaire à la lanterne, la lampe à huile ou la torche.

Depuis Romainmôtier, la balade s’étire sur une journée. Avec une pause bienvenue au vieux chalet d’alpage Le Mazel, sur les contreforts du Mont Tendre. Fermé au public, il est réservé à l’estivage et aux génisses. Il pourrait toutefois bien vous ouvrir ses portes le temps d’un déjeuner. Ou, pour les plus audacieux, l’espace d’une nuit dans la paille.
A moins d’être un fin connaisseur de la région et de disposer de son propre cheval, mieux vaut se laisser guider. Sorties individuelles ou en petits groupes (jusqu’à cinq ou six personnes). Les adeptes de promenades moins longues choisiront des itinéraires raccourcis. Et les Epicuriens privilégieront une balade gustative à la rencontre des producteurs du coin.
