Le ski de fond est une institution au Mollendruz, au cœur d’une région qui compte plus de 220 kilomètres de pistes. Il faut dire que dès les premiers flocons, la féerie opère: les sapins se poudrent de blanc et les pâturages se parent de mille scintillements sous un ciel souvent d’azur.
Mais qui dit pistes, dit travaux de terrassement, élagage des arbres ou ramassage des déchets. Il faut aussi baliser: 2000 piquets à planter en automne… et à retirer au printemps. Jean-Louis Brasey, président de Mollendruz ski de fond et l’expérience de près de 60 saisons passées sur les lattes, a fait le calcul: «c’est un millier d’heures de travail».

Le plus beau spot? Probablement, celui qui offre une vue dégagée sur le bassin lémanique, avec les Alpes en toile de fond.

Reste que ce qui fait la particularité du Mollendruz, ce n’est pas tant l’investissement que demandent la préparation et la mise à disposition de pistes bien entretenues: toutes les stations y sont confrontées. Ce qui en fait la spécificité, c’est l’engagement des habitants de la région pour rendre les paysages enneigés accessibles au plus grand nombre. Un engagement entièrement bénévole.
Le plus beau spot? Probablement, celui qui offre une vue dégagée sur le bassin lémanique, avec les Alpes en toile de fond. On y arrive en suivant le circuit «Chalet Dernier», qui part juste derrière le chalet de Mollendruz ski de fond, au sommet du col. Accessible aussi à pied.
Et si vous avez de la chance, il se peut que le vin chaud vous soit servi à votre retour. Gracieusement, à l’image de tout ce que fait l’association qui gère le site.
